Pourquoi construire ces hôpitaux d’urgence Covid-19 s’il n’y en avait pas besoin?
COMMENTAIRE DE RAËL :
La réponse est: la peur
L’hôpital Nightingale de Londres est mis en veilleuse après avoir traité moins de 60 patients, et les autres à travers le pays devraient lui emboîter le pas. Tout cela a été un désastre généralement mal planifié et coûteux.
Il a été annoncé lundi que l’hôpital Nightingale de Londres cesserait d’admettre de nouveaux patients, probablement à partir de la semaine prochaine. En vérité, les patients sont peu nombreux sur le terrain depuis le début. Malgré les affirmations des patrons et des politiciens du NHS (National Health Service / Système de santé britannique), l’ensemble de l’exercice a été un échec héroïque – et un gaspillage d’argent mal géré.
L’hôpital a été annoncé en grande pompe par le secrétaire d’État à la Santé, Matt Hancock, le 24 mars. L’hôpital de campagne, hébergé au centre d’exposition ExCeL de Londres, devait disposer de 500 lits, avec une capacité de 4 000 à 5 000 lits répartis dans ses deux services si nécessaire. En collaboration avec les forces armées britanniques et les architectes de la compagnie BDP, l’hôpital a été officiellement ouvert le 3 avril et a accueilli ses premiers patients le 7 avril. Tout le monde semblait convenir que c’était un exploit logistique étonnant.
Cependant, il est vite devenu évident que l’hôpital n’était pas vraiment nécessaire. Avant l’envolée de l’épidémie au Royaume-Uni, Londres comptait environ 770 lits de soins intensifs répartis dans tous ses hôpitaux. Ce nombre a augmenté le week-end de Pâques à 1 555, avec environ 80 pour cent d’entre eux occupés. Les services des autres hôpitaux avaient été débarrassés des autres patients, il y avait donc une grande capacité pour ceux qui souffraient de la Covid-19.
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